La fertilité du sol est un processus à la fois écologique et biologique

Le sol est habité par une immense diversité de microorganismes, d’animaux et de racines de plantes. Un sol fertile est capable de fournir des récoltes saines pendant des générations en ayant besoin de peu d’engrais, de produits phytosanitaires et d’énergie. Dans un sol sain, les être vivants qui l’habitent transforment efficacement les engrais en rendements impressionnants, fabriquent de l’humus, protègent les plantes contre les maladies et rendent le sol grumeleux. Ce genre de sol est facile à travailler, absorbe bien l’eau de pluie et résiste efficacement à la battance et à l’érosion.
L’efficacité filtrante des sols nous est précieuse pour la salubrité des nappes phréatiques et pour la neutralisation des acides que les pluies prélèvent
dans l’air pollué et déposent à la surface du sol. Les sols fertiles sont aussi capables de dégrader rapidement des polluants comme les pesticides. Et
enfin les sols fertiles stockent aussi de manière efficiente les éléments nutritifs et le CO 2 , prévenant ainsi l’eutrophisation des rivières, des lacs et
des mers tout en contribuant à la diminution du réchauffement climatique.


Dans l’esprit de l’agriculture biologique, la fertilité du sol est donc principalement le résultat de processus biologiques et non de la présence d’éléments chimiques. Les sols fertiles procèdent activement à des échanges avec les plantes et sont capables de se structurer et de se régénérer eux-mêmes.

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March 8, 2023 - In Actualité, Champ

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